Pour quoi faire ?

Pour quoi faire ?

Après 50 ans de dictature et 10 ans de guerre civile la situation économique du Nicaragua à la fin des années 90 est désastreuse.
Les régions agricoles du Nord du pays sont pauvres. Les paysans ne reçoivent que de très faibles aides publiques et ont développé une agriculture essentiellement vivrière (maïs, haricots rouges, poules). La vente des surplus éventuels est la principale source de revenus. Mais le commerce pâtit de la situation d’éloignement et d’isolement et se fait au coup par coup. Les récoltes sont constamment menacées par les aléas climatiques et les catastrophes naturelles (sécheresse, ouragans,…).

Dans la région d’Achuapa, la population semble néanmoins avoir pris conscience des enjeux économiques et écologiques liés à son développement. Le « Ciclón de solidaridad »  leur fournit les moyens de mettre en place leurs projets (Poulailler, pépinière, stockage de grains, pisciculture, assainissement des eaux, latrines, irrigation, apiculture, ferme modèle, culture de fruits de la passion, micro-crédit animalier, etc.). Tous sont collectifs et on ont un triple objectif :
 

1.     Fournir aux paysans des sources alternatives de revenus pour les rendre moins tributaires des récoltes et améliorer leur niveau de vie 

2.     Diversifier l’alimentation 

3.     Protéger l’environnement en luttant contre des problèmes tels que la déforestation, la pollution de la nappe phréatique, la disparition d’espèces

 

Depuis plusieurs années, le « Cyclone de solidarité » mène une action approfondie avec les paysans de sept communautés de la région d'Achuapa : El Lagartillo, El Pajarito, El Guanacaste, Las Lajas, San Nicolas, La Rinconada, El Waylo.  Les projets naissent de la réflexion des communautés et prennent forme grâce aux conseils techniques d’Esteban Garcia ou d’autres techniciens. L’association française a financé la construction et le lancement de ces micro-projets qui sont généralement initiés par des groupes de 5 à 8 familles.
Au Nicaragua, jusqu'en 2008, les projets étaient regroupés en association dans la « Fundación de microproyectos de desarrollo local » qui dispose de ses propres organes de décision. Aujourd'hui, ils sont suivis par l'association « Ciclón de solidaridad » qui a obtenu un 
agrément par un vote de l’Assemblée nationale du Nicaragua en  octobre 2009.

Les bénéfices de chaque projet sont distribués à parts égales entre les membres du projet. Une partie est aussi consacrée au fonctionnement et est investie chaque fois que cela est possible. Chaque projet doit à terme devenir financièrement autonome. 
Les Nicaraguayens travaillent aux projets tout au long de l’année. La venue de volontaires français est chaque fois l’occasion de faire le bilan annuel des avancements et des difficultés éventuelles.

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