9 - Conclusion

Les changements climatiques sont évidents. On ne peut plus croire en une croissance illimitée sur une terre aux ressources encore abondantes, renouvelables mais limitées. Presque partout, l’agriculture porte atteinte à la biodiversité animale et végétale. La réduction progressive du pourcentage de sol fertile sur toute la planète depuis 1950 montre l’inefficacité et la nocivité des solutions techniques qui prétendent maitriser la nature et dont le succès mondial ne s’explique que par des intérêts financiers. Dans ces conditions, les aléas climatiques risquent de provoquer bientôt une crise alimentaire mondiale dont les populations les moins favorisées ressentent déjà les premiers effets.

Dans ce contexte, parmi les différentes techniques agro-écologiques, la méthode bio-intensive de cultures vivrières constitue un outil efficace pour répondre aux besoins alimentaires actuels des populations les plus démunies et leur permettre de participer à la construction d’un monde plus juste, socialement, et plus équilibré, écologiquement. Des femmes et des hommes motivés par la nécessité seront les artisans et les acteurs des changements que cela implique.

Ces femmes et ces hommes ont besoin de soutien, de formation et d’aide pour apporter leur propre réponse au début de la catastrophe alimentaire qu’ils vivent déjà.

Tous ces potagers (sept potagers pilotes et plus d’une soixantaine d’autres potagers créés par les producteurs formés) serviront d’abord à nourrir des familles en difficulté.

Ensuite, la dynamique enclenchée à Achuapa constituera un véritable champ d’expérience pour améliorer la méthode, en relation avec la méthode « Bio-intensive » de John Jeavons (cf. le site http://www.growbiointensive.org/ et les références citées en annexe).

Enfin, d'autres villages de la région ont les mêmes besoins et la réalisation de ce projet pourra servir d’exemple à d’autres populations, ailleurs au Nicaragua mais aussi en Amérique Centrale et, pourquoi pas, dans toute région située entre les tropiques. (choix des techniques, des cultures, des semences, etc.).

Ses espoirs sont triplement fondés :

- D’abord parce que le besoin est crucial et urgent dans cette région.

- Ensuite parce que la population a déjà prouvé sa réactivité sous l’impulsion du « Ciclón de solidaridad » dans des chantiers de développement local (construction de latrines, pisciculture, sauvegarde de la forêt, ateliers avicoles, etc.)

- Enfin parce que la méthode de culture bio-intensive de cultures vivrières est particulièrement structurée et bien adaptée au contexte local.

 

  

 

 

La crise alimentaire mondiale est proche et elle touche déjà les plus défavorisés.

 

 

 

Une aide et un soutien sont indispensables.

 

 

 

La réalisation de ce projet peut constituer un début de réponse et une exemple pour d'autres sites !

 

 

Il est urgent de trouver le financement ! 


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